Séjour en Transylvanie / Journey in Transilvania

I feel that I may have a hit a low. I am sincerely wondering whether I should continue or not, though I wonder deep down in my heart if I may be feeling this way because I am (once again) in a restricted environment. While Sierra Leone felt like there was a certain amount of freedom, Liberia is the most restricted country I have ever been to.

Je suis dans un creux de vague. Je me demande si je dois rester dans ce travail, mais je me demande aussi si mon manque d’enthousiasme n’est pas lie au fait que je suis (encore une fois) en poste dans un pays difficile. Alors qu’au Sierra Leone j’avais un peu de liberté, je dirai que le Liberia est le pays le plus restrictif que j’ai jamais visite.

When I arrived in Liberia, the security officer was waiting for us. He gave us a cell phone each, and we hopped in the pick up truck for the drive to Monrovia. During the 45-minute drive, I read the security handbook and observed the biblical landscape that was flowing around me. Liberia is so green, so lush, that it strikes the imagination. The Garden of Eden comes to mind.

A mon arrivée au Liberia, l’officier de sécurité nous attendait à l’aéroport. Il nous a donne un cellulaire chacune, et on est monte dans le camion. Pendant le trajet de 45 minutes, j’ai lu le carnet de sécurité et regarde le paysage biblique alentour. Le Liberia est tellement verdoyant, la végétation est si luxuriante, que ça en frappe l’imagination. Ca me fait penser au jardin d’Eden.

I was very tired, and passed out on my bed at 4PM, only to wake up at 1AM, starving and very awake. My room is does not have a balcony, my hotel does not have a bar or a terrace. It is forbidden to smoke everywhere. So I stepped out into the hotel yard, and had the claustrophobic impression of being in a box: there was a tarp roof over my head, and the gate was closed, bolted, and a security guard was sleeping against it. At that particular moment, it dawned on me that I was in the most restrictive country I had ever visited.

J’étais très fatiguée, et je me suis couchée à 4h de l’après-midi, pour me réveiller à 1h du matin, affamée et les yeux grands ouverts. Ma chambre n’a pas de balcon. Mes fenêtres donnent sur un mur. Mon hôtel n’a ni bar, ni terrasse. Il est interdit de fumer partout. Alors je suis allée dans la cour de l’hôtel et j’y ai eu la sensation claustrophobe d’être dans une boite : le toit de la cour au-dessus de ma tête, les murs alentour, même le portail ferme, barricade, et le gardien couche devant…. A ce moment en particulier, j’ai réalise que j’étais probablement dans l’environnement le plus restrictif que j’avais jamais visite.

These last days have been difficult. I gave up meat, and there nothing to eat here. I feel no desire to watch TV or to read, no energy to write. There is nothing to do, no one to befriend, no trust to have. Taking a walk after dark is prohibited by the agency’s policy.

Les derniers jours ont été difficiles. J’étais devenue une vraie végétarienne au SL. Ici, les choix culinaires sont très limites. Je n’ai aucune envie de regarder la TV, de lire, ou d’écrire. Il n’y a rien a faire, personne a rencontrer, personne a faire confiance. Il nous est même interdit de marcher dehors après le coucher du soleil.

I feel like I’m in a bad movie. I can’t wait to relax.

J’ai l’impression d’être dans un mauvais film. J’ai hâte de relaxer.

The Beaver

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Thanks and may the winds of Fate blow your way !