Le week-end suivant (les 7 et 8 janvier) nous quittons tôt Dakar, car une excursion a été prévue : Lac rose le samedi, St-Louis et le parc des oiseaux de Djouj le dimanche.
Le Lac Rose tire sa couleur particulière de plusieurs facteurs, soit :
· la très haute teneur en sel du lac (il est tapissé d’une couche de sel d’1m50 d’épaisseur) ;
· la présence de bactéries dans l’eau ;
· le reflet de la terre rouge.
Les abords du Lac sont le lieu de la libre entreprise. Chacun est libre de venir s’installer sur le rivage et de récolter le sel, lequel sera ensaché et revendu partout en Afrique de l’Ouest. Comme c’est toujours le cas, les tâches sont réparties selon le sexe : alors que les hommes cassent le sel au fond du lac (il n’a qu’un mètre de profondeur), les femmes transportent le sel vers de rivage dans de grosses bassines qu’elles portent sur leur tête. Non loin de la rive, on peut observer de pauvres huttes de pailles qui servent d’abris aux travailleurs.
Il y a non loin du Lac Rose, un village peulh qui est de toutes évidences, conçu pour les touristes : où que l’on se tourne, une femme ou un enfant sera en train de poser des actes stéréotypés de la vie au village : on puise de l’eau, on prépare le plat traditionnel, on joue avec les chèvres. Le scénario est le suivant : attendri, le touriste ne résiste pas à la tentation de prendre une photo. S’en suit un séance de « Cadeau, cadeau ! Donne moi cadeau ! » qui rend la vie du touriste très difficile, d’autant plus qu’il vient de se taper une rencontre avec le chef du village qui lui a expressément demandé de ne pas donner d’argent aux villageois... La visite du village, qui reste intéressante tout de même, se termine par une visite à la boutique où l’on peut acheter des souvenirs qui n’ont rien de particulièrement remarquable, avec des prix... affichés en Euros ! Vive l’authenticité !
Nous avons droit par la suite à une très mémorable balade en Jeep dans les dunes de sable. Ça brasse en masse, Maman s’accroche à moi comme à une bouée de sauvetage, tout en riant aux éclats ! Ce qui est extraordinaire, c’est que l’étendue de la zone de dunes de sable est suffisante pour qu’on se croit en plein désert. Et le ravissement, lorsque nous atteignons la mer, la plage sauvage de la Grande Côte, dont les rouleaux sont suffisants pour engloutir un homme...
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