· Les transport est un problème urbain réel. Ici les transports en commun sont sous-financés, sous-équipés, et très en dehors des normes de la SAAQ ! Pour sauver un peu d’argent je prend le DiagaNDiaye le matin, j’apprend a faire confiance à la débrouillardise africaine. En même temps, il y a des aspects brouillons, sitôt le début du mois terminé, il faut oublier le DiagaNDiaye, il n’y a plus de circulation, les gens n’ont plus les moyens de se payer de l’essence, alors tout le monde prends les transports en communs qui malheureusement ne sont pas suffisants !
· Les taxis ne sont pas mieux, il y a quelques semaines le taxi dans lequel j’ étais a perdu son capot sur la route. Il s’arrête, le ramasse, l’attache avec un fil de fer et hop ! on repart comme si de rien n’était. Trois minutes plus tard la malle arrière s’ouvre, il n’a pas de rétroviseurs latéraux, il conduit en faisant continuellement son angle mort. Il me dépose et repart, c’est l’Afrique, Graoul comme on dit ici, c’est pas grave…
· A Dakar, je suis une minorité visible, autant en prendre les leçons. Etre blanc ici signifie toujours payer plus cher, toujours négocier le prix, toujours surveiller son sac. La couleur de ma peau m’identifie comme faisant partie du club des riches. Ils ont raison, la plupart des sénégalais vivent avec moins d’un huitième de ma subvention, je suis donc ici relativement fortunée. Je suis sage, je ne veux pas tout brûler, je fait donc particulièrement attention.
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