Haaaaaa !
2 semaines de reve viennent de s'achever, avec le retour de mon chouchou qui maintenant croule sous la neige montréalaise. De ces deux semaines, un bilan s'impose. Sans pour autant étaler l'objet de ma pudeur, je vous dirai que les retrouvailles furent telles qu'espérées, et que les vacances étaient bien méritées.
Je préfère d'ailleurs me concentrer sur la seconde partie du voyage de David, qui a eu lieu en la très belle ville de Saint Louis. Il faut savoir que Saint-Louis est la seconde grande ville du Sénégal, et que (un peu comme Québec vis à vis Montréal) elle a un cachet de ville historique malgré le calme qui s'en dégage.
Donc, Mardi matin, départ pour Saint-Louis en Taxi avec Diba, le chauffeur recommandé par un ami. Route un peu fatigante surtout pour moi (je découvre avec envie que Dadou dort dans n'importe quelles conditions, ce qui explique surement ses etourderies). Arrivée à Saint Louis et poulet Yassa avec notre chauffeur, c'est le second mets Sénégalais que mon chéri goutera. Puis, la recherche d'un hotel abordable (toujours aussi organisés, j'ai laissé mon portable à Dakar, et nous n'avons pas de réservations). Petit tour dans la ville, repos à l'hotel (moins abordable qu'on l'espérait) et découverte de l'auberge bijou qu'on recherchait - l'Harmattan ! Réservation (chez Sahel Découverte) du voyage en Mauritanie pour le jeudi. Rencontre aussi d'un sympathique et intéressant québécois en vacances, que nous croiserons maintes fois pendant notre séjour. Souper dans un resto qui n'a plus rien à la carte. Dadou boude et fini par manger une merguez dans un fast food (brrrrrrr).
Mercredi, petit dej' décevant à l'hotel, déménagement à l'auberge. Longue marche dans Saint-Louis, visite du seul musée qu'il y a en ville. David est fasciné par les cours d'histoire qui y sont dispensé via l'exposition. J'y retrouve l'essentiel de ce qu'on voit à Gorée. Ensuite, longue marche sur la langue de terre qui encercle l'ile et qui est habitée par les pêcheurs : Get N'Dar. Les enfants nous interpellent "Toubab ! Toubab !" mais l'ambiance est sympathique, en fait beaucoup plus agréable que sur l'île Saint-Louis même ou on est assailli sans cesse par des "attrape-touristes". Le soir, souper en amoureux au bord de l'eau, on boit beacoup de vin, on se laisse aller. On fini la soirée dans un petit bar "Chez Marco", tenu par 2 fanatiques de jazz et de whiski. On rit au larmes, et on va se coucher.
Jeudi matin, réveil à 8h ! Pour nous, c'est tout un exploit ! On se rend au lieu de rendez-vous pour l'excursion mauritanienne. Nous voyagerons avec une allemande et deux autrichiennes, tout ce beau monde est fort sympathique. En car jusqu'à la frontière, puis passage de la frontière à pied et rencontre avec le guide mauritanien, Boukoum (c'est un Peulh) qui nous escortera au village et au Désert. On traverse la suite de la réserve du Djoudj et c'est l'occasion de prendre des phacochères en photos (pourquoi y-en-a-t-il tant en Mauritanie, d'ailleurs?) On arrive dans un village nomade ou nous prendrons le thé avec les villageois. Le thé mauritanien, comme le thé sénégalais, se sert en 3 services :
- le 1er, amer comme la mort ;
- le 2nd, doux comme la vie ;
- le 3eme, sucré comme "golo golo dans la case" dit le guide.
Contrairement au thé sénégalais, par contre, il est beaucoup moins fort et plus facile à digérer. Puis on repart pour le désert, ou nous déjeunerons sous la tente du poisson sauté agrémenté de "kara kara boum boum", et aurons l'opportunité de marcher dans le sable et de contempler la mer. La transition entre la savane et le désert est brutale, la chaleur est écrasante, et le sable, aveuglant. Des dunes nous entourent, presque à perte de vue. Après le déjeuner, nous nous retrouvons à deux, marchant dans ces dunes lunaires, martiennes ? en tout cas, très extraterrestes, pour finalement aboutir devant ces merveilleux rouleaux d'eau salée, ce bleu infini qui se confond avec celui du ciel. Puis, retour direct sur la frontière, on récupère (non sans un certain soulagement) nos passeports et on rentre à Saint-Louis. Le soir, nous soupons avec notre copain québécois, qui nous raconte avec enthousiasme ses expériences locales et sa vie en Thailande.
Le lendemain, réveil à 5h du matin (aîe ouille c'est pénible) pour rentrer sur Dakar en taxi, que nous partagerons avec notre nouvel ami et une charmante dame sénégalaise. Arrivés à Dakar, on fonce chez une amie sénégalaise qui nous attendait pour le déjeuner, et on file se reposer un peu, David part... le soir même, on a failli ne pas s'en rendre compte !
Me revoila renvoyée à mon célibat forcé, à mon travail est mes angoisses familières... l'atterrissage est dur, mais temporaire, puisque mon séjour au Sénégal s'achève lui aussi, je suis à 4 semaines de mon départ...
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